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Aloe vera : bienfaits et risques !

Ecrit le 18.Mar.20 par Anne-Marie Gabelica — Mis à jour le 02.Sep.22


L’Aloe vera est partout en cosmétique ! Super Ingrédient, basique à avoir toujours sous la main : il apparaît comme une véritable plante-miracle à tout faire. Trop beau pour être vrai ? C’est bien possible…

L’aloe vera : une plante de légende(s)

L’Aloe vera, ou Aloe barbadensis Miller, est une plante tropicale hyper résistante à la sècheresse. On dit que la quantité d’eau qu’elle peut stocker dans ses feuilles lui permettrait de vivre des années sans une goutte de pluie ! Le décor est planté : l’Aloe vera est l’objet de tous les superlatifs.

Sa richesse ? Ses feuilles. Et surtout la pulpe qu’elles renferment. C’est elle qu’on utilise, et pas qu’un peu : savons, gels douches, crèmes ou shampoings… mais aussi produits vaisselle, lessives et même papiers- toilette ou lames de rasoir ! Un gros « A l’Aloe vera » sur leur packaging doit nous convaincre de leur efficacité respectueuse des peaux les plus sensibles. Sur les sites de cosmétique naturelle DIY, l’Aloe vera fait partie des kits de base pour la peau, les cheveux ou même par voie orale.

L’argument récurrent ? Son utilisation millénaire. Des papyrus égyptiens du XVIe siècle av. J.-C vantent ses propriétés laxatives, anti-inflammatoires, anti-infectieuses contre les affections cutanées, les hémorroïdes et même les chutes de cheveux. On raconte qu’Alexandre le Grand aurait engagé certaines conquêtes afin de s’emparer de plants pour soigner ses soldats, que Cléopâtre et Néfertiti lui devraient leur beauté. Prestigieuses cautions historiques… ou légendes ?

Quoi qu’il en soit, en cosmétique, l’Aloe vera est vanté pour une longue liste de propriétés : adoucissant, stimulant du collagène, anti-vieillissement cutané, accélérateur de cicatrisation, bénéfique contre les affections cutanées (acné, eczéma, psoriasis) ou les coups de soleil mais aussi hydratant. Pas mal…

L’aloe vera et votre cosmétique devient vert

Sur le papier, le suc d’Aloe vera a des arguments, avec pas moins de 75 composés actifs : minéraux et oligo-éléments (magnésium, calcium, cuivre, fer, zinc…), vitamines C, B1, B2, B3, B6, polyphénols et phytostérols régénérants, bêta-carotène… Entre autres ! Le plus intéressant ? Sa richesse exceptionnelle en polysachharides antibactériens, antifongiques, cicatrisants, anti-inflammatoires. Mais en cosmétique, il est utilisé sous deux formes plus ou moins transformées.

Le gel d’Aloes, Aloe barbadensis leaf juice, est prélevé dans les feuilles puis filtré pour le débarrasser de ses substances laxatives. Problème : tout comme le suc pur, il est avant tout composéd’eau. A 99% ! Ses molécules actives se concentrent en réalité dans un tout petit 1% et, surtout, il ne se conserve pas du tout : s’il n’est pas consommé dès son extraction, il s’oxyde et moisit très vite. Conséquence : il est forcément traité. Pasteurisé, chauffé, enrichi d’additifs conservateurs et ajusteurs de pH. Un naturel déjà moins nature avec des traitements qui peuvent lui faire perdre jusqu’à 85% de ses propriétés.

L’Aloe vera existe également en poudre, l’Aloe barbadensis leaf juice powder, a priori plus concentrée en actifs… mais le plus souvent obtenue par une atomisation à haute température qui détruit les nutriments du suc. Un procédé à froid existe, la lyophilisation, mais complexe et onéreuse, elle est généralement réservée aux usages pharmaceutiques. Et quand bien même : étudiez la composition de votre cosmétique « à l’Aloe vera »… lisez bien jusqu’au bout… bingo : l’Aloe barbadensis leaf juice powder apparaît bien souvent en toute fin de liste. Autant dire que votre soin, ou même votre tube de gel d’Aloe vera soit disant pur, en contient un pourcentage dérisoire.

Car en cosmétique, on rencontre le plus souvent un combo de ces 2 problèmes : votre Aloe vera a de grandes chances d’être un gel reconstitué. Autrement dit, une poudre aux qualités dégradées ET noyée dans une grande quantité d’eau avec une ribambelle d’additifs (parfums, gélifiants, conservateurs). Ce qui n’empêche pas certains soins de se vanter d’un énorme et trompeur pourcentage d’Aloe vera.

L’avantage ? Il gagne en stabilité. Son utilité réelle ? Mmmh, principalement gonfler le pourcentage de bio d’un cosmétique. Eh oui, l’eau qui n’est pas labellisable en constitue souvent une bonne part. Le gel d’Aloes même reconstitué peut, lui, être labellisé si la plante ait été cultivée sans produits phytosanitaires de synthèse. Et hop, votre soin qui contient en réalité toujours autant d’eau répond par magie aux exigences du cahier des charges d’un label. Clairement, une grande partie du marché de l’Aloe vera relève d’un magnifique greenwashing…

L’aloe vera n’est pas un indispensable de la slow cosmétique

Vous avez trouvé un gel d’Aloe vera de qualité, stabilisé à froid, avec une teneur intéressante en actifs, un gélifiant et un conservateur naturels ? C’est très rare, mais ça existe. Qu’en attendre?

Utilisé seul, l’Aloe vera a une sérieuse limite : c’est un ingrédient essentiellement aqueux qui ne contient pas de gras. Et le gras est la condition sine qua non pour qu’un soin pénètre l’épiderme. Sa réputation d’hydratant naturel de premier choix ? Usurpée ! Votre gel d’Aloes ne peut ni passer la barrière grasse de l’épiderme ni renforcer sa capacité à retenir l’eau : la plus grosse partie s’évapore très vite après application, ne laissant qu’une éphémère sensation de fraîcheur et une pellicule au léger effet tenseur.

L’Aloe vera est humectant et filmogène mais certainement pas hydratant. Sans une matière grasse pour l’émulsionner, il risque même d’emporter avec lui l’eau de l’épiderme, pour peu qu’il fasse froid ou très chaud. Autrement dit, de l’assécher. Bref, utilisé seul, quelles que soient ses richesses, il ne peut agir en profondeur.

Ses vertus anti-inflammatoires et cicatrisantes, sa teneur relativement riche en acide salicylique peuvent être intéressantes en traitement curatif de surface contre l’acné et sur les cicatrices récentes. Mais d’autres actifs naturels, bien plus faciles à trouver de qualité, peuvent être aussi efficaces tout en aidant votre peau à se réguler en profondeur : huiles végétales, essentielles, hydrolats… Leur adjoindre l’Aloe vera n’apportera finalement pas grand-chose et rendra le mélange difficile à conserver sans additifs (en savoir plus : Acné adulte : suivez-vous bien ces règles d’or pour en finir ? ).

Bien sûr, l’Aloe vera n’est pas sans intérêt, avec un effet calmant, apaisant après l’épilation, une piqûre d’insecte, une irritation ou en après-soleil. En tant qu’ingrédient, il confère une texture onctueuse et une sensation de fraîcheur agréables aux cosmétiques. Gel coiffant naturel, il aide à dompter les frisottis. Mais on est quand même loin de l’actif star !

Une plante qui ne nous veut pas que du bien

Enfin, s’il est généralement bien toléré, quelques précautions s’imposent : il est photosensibilisant et peut provoquer dermatites de contact et boutons. Attention notamment aux recettes qui associent Aloe vera et huiles essentielles sans phase grasse : cela revient à appliquer votre huile essentielle pure. Risqué et agressif pour la peau.

Surtout, la mode de l’Aloe vera s’accompagne de sérieuses dérives. Entrer « bienfaits Aloe vera » dans un moteur de recherche vous affichera de vraies listes à la Prévert, jusqu’à la prétendue guérison de cancers ! Limite s’il ne permettrait pas le retour de l’être aimé et la vie éternelle. Méfiance, vraiment : on trouve tout et n’importe quoi, avec des conséquences plus ou moins graves, de la diarrhée aux perturbations hépatiques.

Enfin, si vous envisagez d’exploiter votre propre Aloe vera à la maison, prudence ! C’est tendance, mais votre plante de pépinière, souvent cultivée avec engrais et pesticides, est dépolluante d’intérieur. Votre gel maison risque d’être particulièrement riche… de toutes les substances chimiques qu’elle a absorbées.

Vous achetez des feuilles en magasin bio ? C’est mieux, mais recueillir correctement le suc ne s’improvise pas : irritations sévères des mains et, surtout, par voie orale, intoxications, dommages possibles sur l’ADN et doutes sur une action de perturbateur endocrinien. Le coupable ? Le latex jaune très toxique, classé cancérogène possible par l’OMS qui entoure le suc et délicat à enlever. A bannir totalement pendant la grossesse (il contient en plus des substances abortives), l’allaitement (risque de déshydratation par diarrhée et d’allergie chez votre bébé), chez les jeunes enfants ou personnes fragiles.

Attention aux jus du commerce : la demande croissante s’est accompagnée d’une industrialisation massive aux pratiques douteuses (feuilles broyées entières, substances toxiques incluses, par exemple). Des sujets jugés suffisamment sérieux pour que l’Agence Européenne de la Sécurité des Aliments s’en empare.

En résumé, le gel d’Aloe vera tel qu’on le trouve dans le commerce ne peut être considéré comme un ingrédient cosmétique incontournable ni même toujours naturel. Entre effet de mode et arnaques marketing, il y a même des raisons de s’en méfier. Oui, il a de réelles vertus. A condition d’être frais, naturel, sans transformation ni additifs, que la plante ait été cultivée sous un climat spécifique, récoltée au bon moment… et c’est excessivement rare !

Pour nous, les vertus de l’Aloe vera ne sont pas si nombreuses ou uniques qu’elles justifieraient de s’arracher un produit cher, qui vient de loin et se conserve mal sans additifs. Chez oOlution nous avons fait d’autres choix avec des ingrédients qui garantissent une action en profondeur à votre peau et permettent à nos soins d’être réellement 100% naturels.

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