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Temps de lecture : 5min

La réglementation sur les solaires : un frein à l'innovation ?

Ecrit le 15.Jul.20 par Anne-Marie — Mis à jour le 01.Oct.21


Les crèmes solaires sont très bien placées… dans le top des cosmétiques problématiques. Entre menaces pour l’environnement et dangers pour la santé, elles restent un obstacle infranchissable pour une cosmétique 100% saine et écologique. Et si le soin solaire parfait n’existe pas, l’explication est peut-être à chercher du côté de la réglementation.



Les solaires : une règlementation stricte



Les solaires sont des cosmétiques à part. Ils contribuent à la beauté de notre peau en favorisant un bronzage uniforme et durable. Bien formulés, ils peuvent même la renforcer et l’hydrater. Mais leur mission principale va bien au-delà : protéger notre organisme des dégâts provoqués par les UV et prévenir des pathologies potentiellement graves. Coups de soleil - des brûlures pouvant aller au 2e degré profond ! -, allergies et maladies de peau liées à la photosensibilisation, vieillissement prématuré par lésion des cellules cutanées, des fibres de collagène et vaisseaux sanguins… Et, bien sûr, les cancers de la peau. Là, c’est carrément notre vie qu’ils protègent : le mélanome, leur forme la plus grave, peut très vite évoluer vers des métastases. Les protections solaires sont une question de santé publique.



Conséquence logique : ils sont parmi les cosmétiques les plus encadrés par la loi. S’exposer en toute confiance avec une crème solaire qui ne protège de rien c’est autre chose qu’une crème anti-ride qui ne tient pas ses promesses marketing, non ? Les solaires sont donc soumis à des obligations très strictes afin de garantir leur niveau de protection. D’ailleurs, si l’Union Européenne a fait le choix de les considérer comme des cosmétiques, ce n’est pas le cas partout : gérés comme médicaments (en accès libre) en Australie, au Canada ou aux USA, ils ont un statut hybride en Chine ou au Brésil.



En France, le Règlement européen CE n°1223/2009 dit règlement cosmétique s’impose. Il harmonise la mesure de l’efficacité et l’étiquetage des soins solaires. Surtout, il établit une liste positive précise des filtres UV autorisés et de leur concentration maximale admise. Une petite trentaine de filtres, évalués par le Comité Scientifique Européen pour la Sécurité des Consommateurs : 2 filtres minéraux naturels (dioxyde de titane et oxyde de zinc), les autres étant chimiques (ou organiques). Les laboratoires doivent impérativement piocher dans cette liste pour formuler tout soin revendiquant une action protectrice contre les UV. A défaut, leur commercialisation en tant que solaire est impossible au sein de l’UE. Même si une évaluation indépendante démontre l’efficacité du filtre utilisé et qu’il répond en tous points aux exigences réglementaires. Il n’est pas dans la liste ? C’est non !



Un cadre rigide qui laisse le choix entre pire et moins pire



Qu’on ne puisse pas faire passer n’importe quoi pour une protection solaire efficace est rassurant. Mais tous ces filtres sans exception posent problème.

Autorisés ne veut pas dire recommandables. Sélectionnés pour leur efficacité anti-UV, les filtres synthétiques sont hyper irritants, allergisants et déclencheurs fréquents d’intolérances solaires. En bonus certains sont cancérigènes ou perturbateurs endocriniens avérés. Plusieurs cumulent, même ! Vous pensiez trouver une alternative saine avec les filtres solaires minéraux ? Bon point : ils sont respectueux de la peau. Mais pour le reste… Le dioxyde de titane en poudre est cancérigène suspecté lorsqu’il est inhalé : évitez les sprays. Surtout, tous les filtres solaires minéraux contiennent au moins un peu de nanoparticules. Des molécules rendues les plus petites possible afin d’éviter un effet plâtre peu apprécié des consommateurs. Au risque de les rendre toxiques et de produire des radicaux libres dans notre organisme, le tout avec un pouvoir de pénétration décuplé par leur taille. Au programme des réjouissances ? Risques soupçonnés de cancers, infections respiratoires, affaiblissement immunitaire… La liste officielle européenne prend en compte certains de ces risques, notamment en cas d’inhalation et établit des concentrations maximales censées nous en protéger. Mais quid de l’effet cocktail ? De la pénétration via la peau lésée par l’épilation ou le soleil ? Des doses que nous absorbons en plus via notre alimentation ? Des études récentes semblent suggérer que notre si stricte réglementation n’est, sur ce sujet, pas assez protectrice.



Et le critère environnemental ? Notre liste européenne l’ignore ! Côté organique, les filtres solaires, d’origine pétrochimique, ne se contentent pas d’être polluants à produire : les milliers de tonnes que nous déversons chaque année dans nos eaux de baignade privent d’UV les micro-algues. Elles en meurent, et avec elles, les coraux. Les plus nocifs (et plus courants, hélas) : Oxybenzone et Octinoxate. Au point qu’Hawaï les interdira à partir de 2021. Mais aucun n’est inoffensif : l’archipel de Palau les a carrément tous bannis depuis janvier dernier. Les filtres solaires minéraux ? Bien que biodégradables et issus de ressources naturelles renouvelables, ils ne sont pas non plus la solution pour bronzer écologique : leurs effets n’ont rien à envier aux filtres chimiques. Déposés sur les fonds marins, ils y font eux aussi écran aux UV, libèrent de dévastateurs radicaux-libres et peroxyde d’hydrogène.



Et la catastrophe est en marche depuis longtemps. Les récifs coralliens disparaissent à une vitesse folle, mettant en péril des centaines d’espèces, laissant des littoraux exposés aux risques de submersion. Un dèsastre écologique comparable à la dévastation de l’Amazonie !

>>> Pour en savoir plus : Quels sont les dangers des filtres solaires dans nos crèmes ?

Innover pour des produits solaires sains : mission impossible ?



Le signal d’alarme est tiré depuis des années. Des campagnes de sensibilisation au devenir des fonds marins ont éveillé de réelles attentes sur le sujet. Et la cosmétique naturelle, saine et écologique, a le vent en poupe. Alors que de réels progrès ont été réalisés pour d’autres types de cosmétiques, pourquoi n’est-ce pas le cas des solaires ?



Faire lister un nouveau filtre est long, compliqué et cher. Certes, la liste européenne est évolutive : deux nouveaux filtres ont été ajoutés en 2018 et 2019, alors que la liste américaine n’a pas été actualisée depuis 1974 ! Toute innovation n’est donc pas impossible… Mais si un laboratoire arrive à lever les fonds nécessaires et mener une R&D, il est loin d’être au bout de ses peines : batterie de tests, longs et coûteux, pour mesurer indicateurs de protection, longueur d’onde critique, résistance à l’eau, photostabilité... Dans un cadre mouvant, avec des critères parfois flous et opaques. Clairement : c’est quasi-mission impossible sans peser sur les instances décisionnaires. Autant dire que de petites marques à taille humaine, soucieuses d’une cosmétique naturelle et écologique, ont bien peu de chances d’y arriver. De fait, peu de marques se positionnent sur ce marché complexe, trusté par une poignée de (très) gros industriels. Qui, même concurrents, savent parfaitement s’entendre pour organiser leur lobbyisme à Bruxelles…



Et ceux qui ont les moyens de le faire n’innovent pas forcément dans le bon sens… Les derniers filtres listés ? Methylene Bis-Benzotriazolyl Tetramethylbutylphenol sous forme nano et Phénylène bis-diphénytrazine reconnu dangereux en cas d’inhalation. Auparavant le MBBT, soupçonné d’être allergisant, irritant par inhalation, perturbateur endocrinien, peu biodégradable et toxique pour les milieux aquatiques a été intégré en 2015 malgré un manque reconnu de données. Tout cela écrit noir sur blanc ! Les principales innovations solaires sont avant tout à portée marketing et commerciale. En vrac, on a vu, ces dernières années : une crème solaire qui se boit (!), un filtre anti-infra-rouges éliminant la sensation de chaleur afin de rester plus longtemps au soleil (non-sens complet : c’est elle qui nous alerte du danger !), des galéniques, formats et textures diversifiées pour une offre de plus en plus segmentée (et inutile). L’objectif ? Nous faire acheter une crème format sac, une autre pour la plage, pour les enfants, pour le sport, pour la ville, pour les hommes, anti-brillance... à renouveler chaque année bien sûr. Et que dire des crèmes solaires anti-sable ou applicables sur peau mouillée à grands renforts de silicones et polymères, entre autres substances problématiques…



Des filtres solaires sains, ce n’est pas une priorité pour les géants du secteur. Quel intérêt auraient-ils à investir massivement dans la recherche alors que leurs filtres solaires, peu onéreux, sont adoubés par la réglementation ? Pourquoi remettre en cause leurs compositions et positions établies ? Les consommateurs veulent des produits plus sains ? Pas de problème : un filtre minéral mis en avant dont on tait la teneur en nanoparticules, un ou plusieurs filtres chimiques discrets, un packaging pour verdir tout ça et un partenariat avec une association protectrice des fonds marins : hop, voilà une opération de greenwashing rondement menée. Bref, tant que la pression des consommateurs ne sera pas assez forte pour menacer leurs parts de marché, le sujet a peu de chances d’avancer. Nous pouvons y participer. En privilégiant les crèmes solaires les plus clean possibles, formulées par de petits laboratoires qui prouvent leur volonté de faire mieux.



Car, malgré tous leurs défauts, il est impossible de faire l’impasse sur les crèmes solaires en cas d’exposition intensive ou prolongée : les dangers des UV, à court et long terme, sont bien trop importants. Tenté.e.s par la fabrication de vos propres protections solaires naturelles ? Compliquées et onéreuses à réaliser, elles sont hélas insuffisantes. Il ne vous reste qu’à chercher la crème solaire la moins nocive possible… En attendant qu’un jour, peut-être, un laboratoire arrive à faire valider un filtre naturel, sans danger ni pour notre santé ni pour les fonds marins.

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