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Parfums : que contiennent-ils vraiment ? Attention, phtalates !

Ecrit le 10.Dec.15 par Jade Billon — Mis à jour le 01.Sep.22


Parfums : gare aux ingrédients dangereux et pollueurs

Le parfum, ce produit aussi subjectif qu'incontournable fait partie des cadeaux indémodables des anniversaires et fêtes de fin d'année. Ils nous enivrent, nous subjuguent, nous attirent... mais sont-ils vraiment innocents ? Si leurs fragrances nous font rêver, au niveau de la composition ça sent plutôt mauvais…

Les parfums sont composés pour la grande majorité d'alcool auquel on ajoute des substances odorantes. Selon les concentrations, ils portent différentes appellations :

    • - Eau de Cologne : 3 à 5 % de substances odorantes
    • - Eau de toilette : 5 à 8 %
    • - Eau de parfum : 8 à 10 %
  • - Parfum : 15 à 30 %

Le véritable problème que posent les parfums se situe au niveau des fabricants. Si en cosmétique l'affichage de la liste des ingrédients est obligatoire (la fameuse liste "INCI"), c'est une autre histoire en parfumerie. Les fabricants n'ont pas l'obligation de révéler la composition de leur parfum, mais ce n'est certainement pas parce qu'il n'y a rien à dire : composés irritants, cancérigènes ou encore perturbateurs endocriniens constituent souvent des cocktails explosifs dans votre flacon...

Une enquête de l'observatoire de la qualité de l'air intérieur (publiée mi 2015)* a montré qu'environ 50% des foyers français sont pollués par des composés organiques semi-volatils. Parmi les coupables : détergents, produits d'entretien, et... parfums.

En 2005 déjà, Greenpeace avait fait analyser 36 eaux de toilette et parfums, montrant que les phtalates et muscs synthétiques étaient quasiment omniprésents. Les parfums contribuent donc à nous exposer un peu plus quotidiennement aux perturbateurs endocriniens. Vous faites peut-être partie de ces gens qui ne supportent pas les parfums et chez qui ces produits provoquent maux de tête, nausées, allergies, tâches... Cela n'est pas anodin. À vrai dire, vous avez même de la chance que votre corps vous envoie les signaux d'alertes. Afin de démêler le pourquoi du comment de ces réactions, voici quelques précisions sur ces substances qu'il vaut mieux éloigner de votre peau. Pour être sûr-e-s de les éviter, consultez notre liste des 13 perturbateurs endocriniens les plus fréquents en cosmétique.

Il y a tout d'abord les phtalates, reconnus comme dangereux par l'Union Européenne et quasi omniprésents dans les parfums. On le trouve également très souvent dans d'autres produits : couches, cuirs synthétiques, jouets, détergents, matériaux de construction... Ensuite viennent les muscs synthétiques, qui sont fortement suspectés d'être eux-aussi des perturbateurs endocriniens. Leurs appellations les plus courantes : galaxolide et tonalide.

Nous sommes en droit de nous interroger sachant cela : pourquoi ces substances dangereuses sont-elles toujours utilisées en parfumerie ?

Les phtalates ont comme action principale de fixer le parfum, mais aussi de rendre l'alcool qui le contient imbuvable. Interdits par le Règlement Cosmétique Européen, on pense à tord ne pas avoir à se soucier d'eux. En réalité, seulement certains phtalates sont interdits, comme le dibutyl phtalate et le diethylhexyl phtalate. Le diéthyl phtalate est quant à lui autorisé car considéré comme moins toxique. Moins toxique à l'extérieur du corps uniquement, car à l'intérieur il se transforme en molécule qui, chez l'homme, est notamment associée à des effets engendrant la féminisation du jeune garçon. En effet, les phtalates réduisent drastiquement la production de la testostérone. Il y a donc de quoi se poser de vraies questions sur cette réglementation... Une étude de 2011 (Sanchez-Prado et al.2011) a montré que les parfums et eaux de cologne vendus dans le commerce ne respectent pas tous la réglementation européenne relative à la présence de phtalates.

Des alternatives saines aux parfums synthétiques

Dans le meilleur des mondes, les industriels devraient indiquer la présence de phtalates et de muscs synthétiques sur les étiquettes produits. Les personnes les plus exposées à ces composants dangereux sont les employé-e-s de parfumeries, esthéticien-ne-s et professionnel-le-s de la beauté qui interagissent avec ces produits quotidiennement. Certes, ces personnes n'appliquent qu'une très petite quantité de produit à chaque démonstration, malheureusement ce n'est pas la quantité qui compte... La répétition, elle, pose un réel un problème.

Du temps d'exposition et de la répétition découlent ce qu'on appelle les effets "cocktail". Plus nous nous exposons à des perturbateurs endocriniens différents, de façon répétée et régulière, et plus ces molécules ont de probabilités d'interagir et de constituer alors un danger décuplé pour notre santé. C'est d'autant plus effrayants que certains d'entre eux, tels que les phtalates, agissent non seulement par l'ingestion mais aussi par simple inhalation. Leurs actions à proprement parler : dérèglement du système hormonal, pouvant causer des anomalies lors du développement du fœtus, de l'embryon et du nourrisson, qui peuvent ensuite favoriser l'apparition de maladies graves chez l'adulte. Par ailleurs beaucoup de perturbateurs imitent l’œstrogène, ce qui est très inquiétant vis à vis du grand nombre de cancers du seins et de l'utérus contractés dans nos sociétés.

Mais les parfums ne sont pas les seules à être pointé du doigt : il y a aussi les parfums d'intérieur, les produits ménagers, les purificateurs d'air ou encore les feuilles pour sèche-linge.

Les parfums de vos soins cosmétiques : mieux cachés mais pas moins inoffensifs

Si le danger des produits de parfumerie n'est plus à démontrer, les parfums synthétiques des crèmes cosmétiques sont également incriminés. Là aussi, des phtalates peuvent se cacher derrière les appellations « parfum » ou « fragrance » dans la liste INCI. Vous pourrez également constater dans certains produits la présence de BHA (perturbateur endocrinien), qui est utilisé comme désodorisant.

Soulignons tout de même qu'il existe des molécules naturelles qui peuvent elles aussi imiter les œstrogènes. Elles sont présentent dans certaines huiles essentielles (cèdre, cyprès, sauge…), c'est pourquoi on déconseille toujours leur utilisation aux femmes enceintes. Dans ces conditions, on pourrait penser qu'il faille systématiquement fuir tous produits contenant "parfum" ou "fragrance" dans leur liste d'ingrédient. Heureusement pour nous : NON !

Les parfums naturels "sans risque"

Il existe aussi des parfums naturels qui ne contiennent aucune substance préoccupante. Pour vous en assurer, il suffit de demander aux marques que vous utilisez si leurs produits contiennent des phtalates ou non. Les parfums présents dans les soins oOlution par exemple, sont 100% naturels, sans aucun perturbateur endocrinien, et sans risque pour la femme enceinte. Ils ont été élaborés exclusivement à partir d'ingrédients d'origine naturelle, par la parfumeuse Delphine Thierry, en Provence.

Que faire si l'on souhaite offrir du parfum à un-e proche ?

Sachez tout d'abord qu'on les déconseille généralement aux femmes enceintes ainsi qu'aux enfants et à toutes personnes atteintes d'une maladie respiratoire. Les parfums bio ou comportant la mention Slow Cosmetique sont préférables. On évite aussi de les vaporiser directement sur la peau, c'est toujours mieux sur les vêtements. :)

Enfin, s'il vous prend l'envie irrésistible de fabriquer vous même votre parfum, c'est une activité très ludique qui développera en prime votre odorat ! On a repéré pour vous 4 recettes très intéressantes... :)

À retenir :

  • - Restez vigilent-e-s vis-à-vis des désignations "parfum" et "fragrance" dans les listes INCI de vos cosmétiques
  • - Privilégiez les parfums bio et 100% d'origine naturelle
  • - Évitez coûte que coûte les parfums contenant des phtalates et autres perturbateurs endocriniens
  • - Évitez les muscs synthétiques ("galaxolide" et "tonalide" sur les listes INCI)
  • - N'offrez jamais de parfum non-bio ou à base d'huiles essentielles à une femme enceinte

* enquête réalisé par l'Observatoire de la qualité de l'air intérieur coordonnée par le CSTB et l'EHESP en relation avec le programme national de rechercher sur les perturbateurs endocriniens et le programme de recherche environnement-santé-travail lancé par l'ANSES.

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