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Temps de lecture : 5MIN

Faut-il choisir une crème solaire bio en 2021 ?

Ecrit le 04.Feb.21 par Anne-Marie Gabelica — Mis à jour le 01.Sep.22


Oui, vous avez bien lu : on ne se demande pas Comment choisir une crème solaire bio ? ni même Pourquoi une crème solaire bio ? Mais bien : Faut-il vraiment privilégier une protection solaire bio ? A première vue, le débat semble vite tranché : une crème solaire écologique est nécessairement préférable, non ? Pas si simple…

choisir une crème solaire bio

Face aux dangers du soleil, une crème solaire bio sinon rien ?

Se protéger contre les rayons du soleil : incontournable

Le soleil est indispensable à notre santé. Pour synthétiser la vitamine D dont a absolument besoin notre organisme, pour notre moral (la dépression saisonnière est une vraie pathologie), pour le traitement de certaines affections cutanées comme l’eczéma ou le psoriasis. Notre soleil, on l’aime… autant que l’on doit se méfier de ses rayonnements UV !

Car les rayons du soleil, UVA et UVB, et même la lumière visible sont tout aussi néfastes à notre santé. A court terme, c’est le douloureux coup de soleil ou érythème solaire, véritable brûlure de l’épiderme. Ou encore les réactions allergiques au soleil : urticaire solaire, lucites. Ajoutons les inesthétiques taches pigmentaires solaires ou lentigos. Mais aussi, plus insidieux, le vieillissement prématuré de la peau : à force d’expositions solaires, l’épiderme se relâche et s’assèche, les rides se creusent, la peau se fragilise. L’explication ? Les radicaux-libres émis par les rayons solaires altèrent nos fibres de soutien cutané, élastine et collagène. Ils endommagent aussi l’ADN de nos cellules, avec des conséquences potentielles bien plus préoccupantes : les cancers de la peau, carcinomes et mélanomes, en constante augmentation.

Bref, on ne le répètera jamais trop : les rayonnements solaires sont dangereux et protéger sa peau du soleil dès le plus jeune âge et tout au long de sa vie est capital. Les messages de santé publique et dermatologues le martèlent depuis des années : pas d’exposition de la peau au soleil sans application d'une crème solaire à indice de protection élevé. Et pas seulement pour les phototypes clairs.


Dangers du soleil vs nocivité des crèmes conventionnelles : vive les crèmes solaires bio ?

Pourtant, ces dernières années les crèmes de protection solaire conventionnelles se sont retrouvées au banc des accusés. Ce qu’on leur reproche ? D’être nocives pour l’environnement : les milliers de tonnes de filtres solaires déversés chaque année dans nos eaux de baignades sont accusés de décimer les coraux. Et d’être aussi problématiques pour la santé que les rayons UV, avec de nombreuses substances soupçonnées d’être cancérigènes, neurotoxiques ou perturbateurs endocriniens. Préférez-vous un cancer de la peau lié aux rayonnements UV ou un cancer hormonodépendant favorisé par votre crème solaire ? Des coups de soleil augmentant les risques de mélanome ou préserver les fonds marins ?

Au fur et à mesure que ces alertes se diffusaient auprès du grand public, les marques de crèmes solaires bio nous ont vendu leurs produits comme des protections solaires écologiques et saines, réellement respectueuses de l’environnement comme de la santé. Alors, les crèmes solaires bio sont-elles vraiment la solution pour bronzer en toute sécurité et bonne conscience ?


Pourquoi préférer une crème solaire bio ?

Concrètement, une crème solaire bio, qu’est-ce que ça change ?

Les crèmes solaires bio sont aussi efficaces et agréables

Une crème solaire qui ne protège pas efficacement des UV ? On zappe. Quels que soient ses arguments par ailleurs : l’efficacité d’une crème solaire doit être votre premier critère. Et sur ce point, aucune différence : bio ou conventionnelle, un indice de protection solaire SPF 30 ou SPF 50 vous apportera strictement les mêmes garanties. Et il n’existe pas plus de crème solaire écran total naturelle que chimique.

Mais même la meilleure crème solaire au plus haut indice de protection SPF sera inutile face aux UVA et UVB si elle reste au fond de votre sac. Soyons honnêtes : on aura plus de mal à utiliser et réappliquer un écran solaire qui sent mauvais, difficile à étaler, qui laisse de grosses traces blanches sur tout le corps. Surtout pour une crème solaire visage !

Cela a longtemps été l’argument des crèmes solaires conventionnelles : des parfums enivrants, des textures légères, fluides et fondantes, invisibles sitôt appliquées sur la peau ou encore des brumes ou huiles sèches que l’on ne sent même pas ! En face, les soins solaires bio ont eu du mal à tenir la comparaison avec leur couleur blanchâtre et une désagréable sensation collante et pâteuse : il fallait des convictions fortes, sous sa couche de crème solaire, pour passer outre l’effet fantôme poisseux de la plage ! Mais ces crèmes sont de plus en plus rares : à force d’innovation, beaucoup de crèmes bio sont aujourd’hui quasiment aussi fluides et transparentes que les crèmes conventionnelles. Même le waterproof n’est plus réservé aux crèmes chimiques : les cires végétales permettent de formuler des soins solaires naturels résistants à l’eau.

Limiter les ingrédients problématiques

Les produits de protection solaire conventionnels, même achetés en parapharmacie, sont le royaume de la pétrochimie : conservateurs et parfums synthétiques, huiles minérales, paraffine et silicones pour la texture et le remplissage, autres dérivés pétrochimiques… Des ingrédients aussi préoccupants pour l’environnement et la santé que pour la peau. Saviez-vous qu’on recommande de ne pas laisser une crème solaire conventionnelle au soleil ? Certains de leurs ingrédients synthétiques ne sont pas stables sous l’effet de la lumière et/ou de la chaleur et peuvent être irritants et photosensibilisants, favoriser des allergies au soleil, particulièrement dans les crèmes visage. Mais aussi cancérigènes et perturbateurs endocriniens. Ça commence à faire beaucoup.

Une crème bio vous met a priori à l’abri d’un certain nombre de ces substances problématiques. Mais pas de toutes ! Attention, le greenwashing règne : de grandes déclarations d’intention sur la protection des océans accompagnent parfois des substances pétrochimiques indiquées en tout petits caractères sur la liste INCI. Et si les labels bio offrent certaines garanties en excluant la plupart des ingrédients réellement problématiques, bio n’est pas synonyme de 100% naturel : la plupart des labels n’exigent au mieux que 95% d’ingrédients naturels ou d’origine naturelle.

Enfin, naturel ne veut pas dire sans risques : certains ingrédients parfaitement naturels peuvent être irritants voire photosensibilisants comme les huiles essentielles ou l’Aloe-Vera.

Cependant, il suffit de regarder la composition d’un peu plus près, avec l’aide de nos décryptages, pour vous assurer que votre crème solaire bio exclut tout ingrédient cancérigène ou perturbateur endocrinien ainsi que les plus polluants.

Se préserver des filtres solaires chimiques

Surtout, les labels bio marquent un (très gros) point en interdisant l’utilisation des filtres solaires chimiques dans leurs crèmes solaires bio. Des filtres solaires parfaitement autorisés sur le marché européen... catastrophiques pour l’environnement et très préoccupants pour notre santé.

Dérivés pétrochimiques polluants à produire, non biodégradables, ils se déposent et persistent dans nos eaux de baignades. Là, ils bloquent les rayonnements solaires pourtant indispensables à la vie aquatique et se fixent sur les organismes vivants dont ils perturbent le métabolisme jusqu’à les faire mourir : coraux mais aussi microalgues, micro-crustacés… Un désastre pour les écosystèmes et les territoires que la disparition des récifs coralliens expose aux risques de submersion. Au point que des filtres chimiques sont désormais interdits par certaines îles.

Côté santé, le bilan des filtres solaires chimiques n’est pas plus convaincant. Très mal tolérés par la peau, ils sont allergisants et même parfois photosensibilisants : les crèmes solaires peuvent déclencher des réactions cutanées au soleil, notamment sur les peaux sensibles et les peaux très claires ! Plus préoccupant encore, leur mode d’action interroge sur leur réelle efficacité contre les cancers de la peau : ils neutralisent les rayons ultraviolets en les absorbant via une réaction chimique alors qu’ils ont déjà pénétré l’épiderme. Cerise sur le gâteau, certains filtres solaires chimiques sont des cancérigènes et perturbateurs endocriniens suspectés.

Alors, on s'expose au soleil les yeux fermés, avec les crèmes solaires bio ? Pas si vite !


Vraiment mieux, les crèmes solaires bio ?

Moins pire que les autres, les crèmes solaires bio sont pourtant loin de tout régler.

Bien-être animal : des garanties insuffisantes

Premier point qui nous tient à cœur, chez oOlution : une crème solaire bio n’est pas forcément respectueuse du bien-être animal. Vous pensiez que les tests sur les animaux étaient interdits en cosmétique européenne ? Pas totalement.

Vos produits cosmétiques européens ne sont pas garantis sans tests sur les animaux s’ils sont exportés vers des pays qui en exigent, comme la Chine. Ou si certains de leurs ingrédients sont considérés comme préoccupants pour la santé.


crème solaire écologique

Surtout, les filtres solaires font l’objet d’une réglementation spécifique. Crèmes médicamenteuses, peintures, vitrages, textiles, plastiques peuvent en contenir : les filtres UV font partie des substances multi-usages pour lesquelles les tests animaux sont non seulement autorisés mais souvent requis. Des tests d’irritation cutanée et de phototoxicité qui consistent à soumettre la peau d’un animal vivant à des conditions UV extrêmes afin de déterminer jusqu’à quand elle résiste aux brûlures…

Et un label bio seul ne vous garantit pas que votre crème solaire n’est pas testée sur les animaux. Pour cela, plus encore qu’une crème solaire vegan, il faut absolument rechercher une certification comme celle du Label Cruelty Free de Peta, le plus fiable.

Filtre chimique ou nanoparticules ?

Surtout, les crèmes solaires bio se heurtent à un écueil : pour se revendiquer soin de protection solaire, elles doivent impérativement utiliser des filtres solaires validés par les instances européennes. Refusant les filtres chimiques, il leur reste donc le choix entre 2 filtres minéraux : Dioxyde de Titane (ou Titanium Dioxyde) et Oxyde de Zinc (Zinc Oxyde).

C’est principalement autour de ces écrans solaires minéraux que les gammes solaires bio construisent leur image de crèmes solaires écologiques et saines. Car sur le papier, ils semblent bien avoir tout bon : assemblages de particules de minéraux donc issus de matières premières parfaitement naturelles, biodégradables, parfaitement tolérés par les épidermes les plus sensibles. Le bonheur ?

Mettons fin au suspense : non, les filtres solaires minéraux ne sont pas une option recommandable.

Parce que le Dioxyde de Titane, est soupçonné d’être cancérigène inhalé à très haute dose ? S’il ne s’agissait que de cela… Honnêtement, dans une crème solaire bio, sa concentration ne devrait pas vous inquiéter. Et zéro risque si vous choisissez un tube plutôt qu’un spray solaire.


protection écologique contre le soleil

Non, souvenez-vous : on vous disait que l’effet emplâtre avec traces blanches des premières crèmes solaires minérales bio n’était plus vraiment un problème. Le secret de ce tour de force ? La réduction des molécules des filtres solaires minéraux sous forme de nanoparticules d’un milliardième de mètre. Génial pour notre look de plage… mais chèrement payé : des molécules inoffensives se transforment au passage en substances potentiellement toxiques et sources de radicaux-libres. Avec une si petite taille qu’elles peuvent pénétrer comme elles le veulent notre organisme. Organisme qui ne sait pas les éliminer et au sein duquel on les soupçonne d’accélérer le vieillissement cellulaire, de favoriser certains cancers et affaiblir notre système immunitaire. Danger décuplé, évidemment, lorsqu’un coup de soleil ou une réaction allergique au soleil rendent la peau plus perméable. Côté santé, le match se réduit donc à : peste ou choléra ?

Reste l’argument écologique. Là aussi, leurs effets néfastes laissent peu de doutes : les nanoparticules se comportent dans les eaux comme dans notre corps en libérant des radicaux-libres et émettant du peroxyde d’oxygène. Quelle sera votre participation à la destruction de la barrière de corail : chimique ou minérale ?


Les filtres solaires, difficulté insurmontable pour les crèmes solaires bio ?

Quelle solution ? Peut-on protéger sa peau des méfaits du soleil sans mettre en danger sa santé et la planète ?

Méfiez-vous des crèmes solaires bio sans nanoparticules

Si vous avez déjà étudié l’offre de crèmes solaires bio, vous avez noté que certaines se revendiquent non-nano. Problème réglé ? Toujours pas : la mention [nano] n’est réellement imposée par la réglementation qu’à partir d’une concentration de 10%. En-dessous, il n’y aura pas de sanction en cas de contrôle. 9,99% de nanoparticules ? Votre crème solaire bio peut afficher un gros sans nanoparticules sans inquiétude.

Et les labels cosmétiques bio ? La plupart interdisent les nanoparticules, oui. Une crème solaire non-nano certifiée bio, cela commence à apporter suffisamment de garanties, non ? C’est le moment info déprimante du jour : en réalité, tous les filtres solaires minéraux contiennent un minimum de nanoparticules. Et il est totalement impossible, à l’heure actuelle, de savoir si oui ou non votre crème solaire bio contient des nanoparticules préoccupantes pour la santé. Les marques qui se proclament sans nanoparticules ne vous mentent pas forcément intentionnellement : elles ne connaissent souvent pas elles-mêmes la teneur en nanoparticules de leurs écrans minéraux et aucune méthode fiable n’est aujourd’hui à leur disposition pour le vérifier. Certains labels ont d’ailleurs décidé de jouer la transparence en interdisant à leurs marques de se revendiquer sans nanoparticules.


La solution : protection physique et filtres végétaux

Crème solaire bio ou conventionnelle, écran minéral ou filtre chimique : la réglementation solaire européenne actuelle n’offre donc aucun choix satisfaisant pour l’environnement et la santé. Comment faire ?

Conseil numéro 1 : gardez une relation raisonnable avec le soleil et privilégiez une bonne protection physique. Portez des vêtements, un chapeau à larges bords et des lunettes de soleil, restez à l’ombre, évitez au maximum les expositions au soleil aux heures les plus chaudes. Des conseils valables à tout âge, pour toute la famille, et particulièrement pour les épidermes les moins pourvus en mélanine, plus sensibles au soleil : les peaux claires et, surtout, les plus jeunes. Les crèmes solaires bébé et enfant, même bio, même estampillées hypoallergéniques, se heurtent aux mêmes limites que les autres. Encore plus préoccupant pour des systèmes endocriniens et des épidermes non matures. La règle : zéro exposition solaire, particulièrement pour les nourrissons.

Lorsque cela n’est pas possible, protégez votre peau avec les produits solaires les plus naturels. Nous l’affirmons : des produits solaires naturels et végétaux, totalement biodégradables, respectueux de l’environnement, des animaux et de notre santé, c’est possible ! Mais pas sous l’appellation protection solaire… En l’état actuel de la réglementation, elle est exclusivement réservée aux produits contenant les filtres minéraux ou chimiques de la liste européenne.

Pourtant, des ingrédients totalement naturels ont une efficacité réelle, connue et démontrée pour protéger l’épiderme des rayonnements UV : les fabuleuses huiles végétales. Les qualités anti-UV et antioxydantes des des huiles de Coco, Framboise, Karanja, Avocat, Baobab, Argan, entre autres, permettent de formuler une protection solaire naturelle à large spectre contre les UVA et UVB. Sans aucun filtre solaire chimique ni minéral, pour un bronzage sans ingrédient douteux pour la peau, la santé et la planète. Évidemment, à condition d’une formulation et de tests de validation rigoureux !
Mieux : leurs nutriments, vitamines et acides gras offrent un véritable soin apaisant, hydratant et réparateur à la peau avec, en bonus, une action anti-âge et anti-rides. Le top pour tous les types de peau, particulièrement les peaux sèches et les peaux sensibles et intolérantes.

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